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HISTOIRE
La Cinquième Ère Astrale fut une ère définie par des avancées époustouflantes dans les arts magiques. Dans une telle ère, la nation de Nym, avec sa faible population d'adeptes de la magie, s'est retrouvée en désavantagée face aux mages noirs de Mhach ainsi que face aux mages blancs d'Amdapor.
L'armée nymienne a donc décidé de dédier ses quelques précieux mages à un rôle de soutien spécialisé au sein de son armée. Cependant, plutôt que de servir de simples soigneurs, ces hommes et ces femmes étaient censés prendre le commandement du champ de bataille, et d'incanter des sorts qui maximisaient l'efficacité des marins-soldats au combat.
Pour répondre aux exigences de leur nouvelle fonction, les mages nymiens ont appris à invoquer et donner des ordres à des fées, afin de pouvoir confier à ces créatures d'un autre monde, une partie de leurs tâches. Cela a permis à ces jeunes mages de se concentrer davantage sur la stratégie et la tactique, une méthode qui leur valut le titre "d'érudits".
Mais même les plus brillants tacticiens ne purent déjouer la tragédie à venir. La philosophie militaire de Nym et les disciples de son enseignement furent perdus dans les inondations colossales du 6e fléau.
Les érudits
Aujourd'hui, lorsqu'on fait mention des érudits, une grande majorité de ses mages n'existent plus, cette pratique magique ayant disparu avec les nymiens. Cependant, quelques événements semblent se dérouler autour des anciennes ruines nymiennes (cf. quêtes d'érudit), et quelques artefacts nymiens ont déjà pu être retrouvés au sein de ses ruines ou d'autres lieux en Vylbrand. Pour un artefact tel que le cristal d'âme, cela reste rare. Le cristal d'âme contient la mémoire et les connaissances d'anciens mages nymiens et leur permet d'exploiter leur pouvoir magique et d'invoquer une fée.
La magie des érudits fonctionne sur la même base que l'arcanisme, à savoir des calculs géométriques complexes dans des algorithmes permettant de canaliser, transformer et manipuler l'éther sans risque de perturber l'équilibre naturel.
La fée d'un érudit a une existence propre sans son maître : sa mémoire persiste. C'est pourquoi les érudits actuels ont accès aux connaissances perdues de Nym grâce à leur fée. De plus, bien qu'elles soient toute petites, les fées sont dotées d'une intelligence hors du commun. Lorsque le maître et sa fée sont en symbiose, la réelle puissance des marin-soldats nymiens se fait sentir : le duo est capable d'élaborer des stratégies de combat à une vitesse vertigineuse, et leurs capacités combinées de soin et de protection sont bien au-dessus de celles d'un élémentaliste ou d'un arcaniste.
Les capacités d'un érudit pourrait se résumer ainsi :
- Des soins de bases, lancés par l'érudit lui-même ou sa fée.
- Des boucliers d'éthers, lancés par l'érudit, pouvant être déployés sur un périmètre ou sur un groupe de combattants.
- Des sorts pour augmenter les capacités de ses alliés, lancés par la fée.
- Des sorts de combat (Loi de l'ébullition, loi de l'infection, loi de la guerre), qui reste bien moins efficace que des sorts de mages offensifs.
La FÉE de l'ÉRUDIT
La fée invoquée par les érudits, ne sont pas des fées d'origines élémentaires, elles sont crées par les érudits, à partir des énergies et des éléments qui l'entourent, pour les confectionner. Grâce aux cristaux d'âme fournissant une sorte de réceptacle, ces serviteurs de l'autre monde apparaissent de l'éther accumulé dans le cristal des anciens mages nymiens.
Les érudits de Nym ont créé les premières fées pour servir de "hérauts", délivrant des messages aux navires en haute mer. Il ne fallut pas longtemps, cependant, pour que les Nymiens arrivent à la conclusion que les êtres éthérés étaient capables de beaucoup plus, et les prirent comme familiers pour les aider à réaliser leurs stratégies.
A ce jour, deux variétés distinctes de fées ont été identifiées : Éos, dont le domaine est la lumière du soleil et la restauration ; et Selene, dont le domaine est la lumière de la lune et la revigoration.
L'invocation demande à l'érudit de partager une partie de son éther pour lui permettre de prendre forme. Une fois la fée rappelée, l'éther est rendu à son invocateur.
L'ÉQUIPEMENT
Les érudits nymiens faisaient partie des marin-soldats, opérant souvent en tandem avec les maraudeurs, croyant en l'unité de l'esprit, de la magie et des voies martiales. Leur équipement a été conçu en tenant compte des tactiques de combat. L'ourlet au-dessus des chevilles et les chaussures confortables de l'érudit lui permettent de se repositionner stratégiquement sur le champ de bataille.
Il est bon de mentionner le mortier (le chapeau), de loin l'élément le plus reconnaissable des érudits. Il était à l'origine porté lors de l'obtention du diplôme en fin d'année d'étude, vu comme un symbole de réussite académique, mais il a ensuite été reconnu comme la marque de celui qui s'est consacré à l'art de l'érudit. On dit que les érudits nymiens étaient si fiers de leur casquette que ceux qui étaient atteints de la lèpre du Tomberry continuaient à la porter longtemps après que leurs corps soient devenus difforme et méconnaissables. Il est intéressant de noter que les lunettes de vue sont presque aussi courantes chez les érudits ; leur profession exigeait une étude si intense que beaucoup ont développé des problèmes de vue à force de passer autant de temps à lire des livres.
Un autre vêtement, uniforme expérimental exclusivement réservé à l'élite des érudits, les tubes de cristal fixés aux avant-bras, pouvaient être imprégnés de l'éther du porteur. Cela permettait à l'érudit de faire appel plus tard à des réservoirs de magie pour amplifier la puissance de ses sorts, bien que la manipulation des énergies stockées de cette manière soit considérée comme un degré de contrôle que seuls les savants les plus accomplis possédaient.
La panoplie de l'orateur était aussi particulièrement reconnue, en effet, des documents écrits indiquent que le mortier de l'érudit était autrefois un symbole si puissant que la simple vue de l'un d'entre eux sur les lignes de front pouvait donner du cœur à un bataillon entier de marin-soldats. Cette robe répond à tous les besoins communs aux mages, mais la ceinture à laquelle on peut accrocher les parchemins et les instruments d'écriture est spécialement conçue pour les érudits. Les chaussures d'orateur étaient faites pour durer pendant de nombreuses campagnes. Les érudits les associaient généralement à des guêtres bien fermées pour protéger leurs tibias au combat et assurer une bonne circulation sanguine pendant les activités plus académiques
LES GRIMOIRES ET LES SYMBOLES DE POUVOIR
Certains érudits de combat affirment que relier leurs tomes en bois plutôt qu'en cuir permet de mieux accorder les volumes aux caprices de la nature, ce qui permet une plus grande efficacité lors de la transmission de l'énergie éthérique dans un sort. Il y a cependant un grand débat sur la variété de bois qui est la plus efficace pour atteindre cet objectif.
Un recueil de toutes les tactiques militaires connues de l'homme, compilé dans cette ville astucieuse appelée Nym. Les copies de l'Omnilex étaient autrefois peu communes, mais sont devenues presque impossibles à acquérir après que la majorité d'entre elles aient été irrémédiablement détruites par les eaux de la grande inondation de la Cinquième ère astrale.
"EVOLUTE"
La plupart des glyphes trouvés dans le codex d'un érudit de combat consisteront en des diagrammes simples, mais concis, composés de lignes et de cercles. Ces géométries "évolutives" sont complétées par de nombreux passages sur la science militaire nymienne et l'art de la guerre.
"INVOLUTE"
Les géométries nymiennes et des mers du sud qui ont été transcrites en utilisant des graphèmes ornementaux d'origine proche-orientale sont connues dans les cercles savants sous le nom de 'développante'. Dans ces restitutions complexes de symboles de base, le placement même de chaque lettre, ainsi que la longueur et les détails de leurs fioritures, contribuent tous à la puissance des sorts qui en résultent.
Sources :
Site des jobs - L'Érudit
Les Quêtes d'Érudit (Lorefinder)
Lorebook I - L'Érudit (p. 236-237)
Lorebook II - Les tomes de connaissances (p. 214-215)
Lorebook II - L'équipement de l'érudit (p. 235)
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