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Les Mages rouges


Sommaire


histoire


À la fin de la Cinquième Ère Astrale, des groupes de réfugiés se dirigèrent vers les hautes montagnes de Gyr Abania pour échapper aux inondations du sixième fléau. Parmi ces survivants, il y avait des mages de Mhach et d'Amdapor. Les praticiens de ces disciplines devinrent la cible de représailles pour le rôle qu'ils avaient joué dans la perturbation de l'équilibre naturel (sixième fléau), et ils perdirent bientôt leurs robes noires et leurs vêtements blancs. Les conflit auraient pu perdurer, mais les besoins de survie des deux camps l'ont emporté sur leur rancœur respective. Ainsi naquit un nouvel un esprit de coopération. Les mages réfugiés ont alors cherché à réparer leurs erreurs en créant une nouvelle discipline - une discipline alliant leurs forces respectives. Efficace en terme d'éther elle ne fait appel qu'au mana de celui qui la manie, en utilisant l'arme emblématique de cette discipline : la rapière. Ce qu'ils ont créé, était un art pour surmonter l'adversité, autrement connu sous le nom de "magie rouge".


Désireux de corriger cette perturbation éthérique, les descendants du peuple d'Amdapor et de Mhach, créateurs de la magie rouge, se sont réunis pour construire le Ziggurat. Cet édifice a servi de carrefour central pour stabiliser le climat déréglé par la Guerre de la magie. Au fil du temps, le Ziggurat devint une bibliothèque, où les générations successives de mages rouges ont conservé leurs histoires et leurs secrets. Cependant, avec les années, ce lieu fut peu à peu délaissée par ses descendants, laissant place à des ruines, ravagées par le temps et les multiples pillages.


Au cours des années qui ont suivi le 6e fléau, les mages rouges se sont consacrés à la protection des survivants, sauvant ainsi de nombreuses vies. Mais avec le retour de la prospérité et l'avènement d'une nouvelle ère astrale, de moins en moins d'étudiants ont cherché à apprendre la magie rouge, et les connaissances des mages rouges ont lentement disparu du monde.


Aujourd'hui, la magie rouge renaît petit à petit de ses cendres, grâce à un descendant et d'autres disciples. Il faisait partie d'un ancien groupe de mages rouges nommé "L'Ouragan pourpre", et il essaye aujourd'hui de faire revivre cette art magique.



L'OURAGAN POURPRE


Il s'agit un groupe de mages rouges qui était présent pendant la révolution d'Ala Mhigo, sous le règne du roi Theodoric. Ce groupe cherchait un moyen de résister et de combattre la tyrannie du roi fou. Composé des derniers pratiquants de la magie rouge de cette époque, le groupe s'était juré de faire revivre l'art de la magie rouge ayant perdu l'intérêt populaire au fil des années. Alors que les révolutionnaires mhigois et l'Ouragan pourpre criaient victoire, leur triomphe fut gâché par l'invasion impériale de Garlemald et la trahison soudaine et sanglante d'un des membres de cette troupe. Cet acte a causé la mort à la quasi-totalité des membres de ce groupe de mages rouges, ne laissant qu'un unique survivant, qui choisit de quitter Gyr Abania pour partir parcourir le continent seul. Aujourd'hui, cet individu agit tel un pèlerin errant prêtant assistance à ceux qui en ont besoin.



LES MAGES ROUGES

Lorsque l'on veut devenir un mage rouge, il est important de se familiariser avec les bases de deux autres pratiques magiques : l'élémentalisme et l'occultisme. Un mage rouge confirmé saura trouver de nouvelles techniques en se dévouant à son art, avec l'aide de son cristal qui lui apportera de nouvelles connaissances. Le cristal vient d'ailleurs d'anciens mages rouges qui l'ont précédé, laissant sur leur passage une trace de leur mémoire.


La magie rouge est présentée comme une sorte de magie ultime dans un sens, elle permet à la fois d'utiliser une force destruction tout à fait suffisante en combat, ainsi qu'une capacité à soigner un minimum, grâce à l'utilisation équilibrée de ses deux forces magiques. Même si la force de frappe est moins grande que celle de la magie noire, et la puissance curative plus restreinte que celle de la magie blanche.



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Le choix de la rapière, pour cette discipline, n'est pas seulement anecdotique. Elle est plus qu'un symbole, elle est une arme adaptée à leur pratique. Les premiers mages rouges ont adopté des techniques d'épée précises permettant d'exploiter et amplifier l'énergie de leurs incantations : le corps du mage servant de catalyseur. Le mage rouge peut faire des dégâts avec son arme, mais à une seule condition : infuser sa magie dans sa lame. Ce n'est donc pas sa capacité physique à faire des dégâts avec une rapière qui est en jeu ici, mais plutôt sa capacité à infuser son éther dans un objet. Ce qui leur permet par exemple, de pouvoir exécuter deux sorts en succession rapide


Au delà de l'utilité au corps à corps, l'utilisation de la rapière a pour but de forcer le mage rouge à utiliser tout son corps comme catalyseur. Cette utilisation particulière de l'éther vient du fait que le mage rouge ne puise que dans son éther vital, car il refuse catégoriquement d'utiliser l'éther environnant pour ne pas répéter les erreurs du passé. Un mage rouge se doit de ne pas favoriser la magie blanche ou la magie noire, il doit toujours faire en sorte de trouver un équilibre entre les deux, ce qui est la clé de cette magie.

L'ÉQUIPEMENT


Si les magiciens ont tendance à préférer les robes à longs ourlets, les mages rouges sont une exception. Parce qu'ils comptent sur un mouvement sans entrave en combat, s'élançant pour un coup de rapière à un moment donné et s'éloignant pour lancer un sort l'instant d'après, ils ont besoin d'un équipement aussi flamboyant que leur style de combat. Ainsi, la tenue d'un mage rouge s'inspire de l'armure traditionnelle des épéistes élézens, tout en incorporant des éléments magiques autrefois privilégiés par les mages noirs de Mhach et les mages blancs d'Amdapor. Il est aussi invariablement taillé dans un tissu rouge, pour mieux le distinguer ces mages des anciennes écoles. En effet, l'Ouragan pourpre, qui a participé à la révolution d'Ala Mhigo et provoqué une renaissance de la magie rouge pour l'ère moderne, étaient instantanément reconnu à son habit rouge vif. Pour leur volonté de se jeter dans la bataille et d'affronter le danger, les mages rouges étaient souvent appelés des "duellistes". La description devint si courante qu'elle finit par être annexée au nom de leur tenue traditionnelle vermillon. En ce qui concerne les rapières, c'est une lame qui a été souvent utilisée dans le cadre de duel d'honneur. Alors que les mages rouges étaient encore en train d'expérimenter des styles de combat ordinaires pour compléter leur utilisation parcimonieuse de l'éther, un élézen proposa de leur enseigner les techniques d'épée traditionnelles de sa race. Pour les deux groupes qui n'ont par ailleurs aucun lien entre eux, un tel contexte historique explique aisément l'étrange similitude entre les armes des mages rouges et celles du Coerthas de l'ancien temps. Mais ce sont les mages rouges qui ont démocratisée cette arme en lui incorporant un catalyseur d'éthérique au niveau de leur poignée.


Sources :

Lorebook II - Le Ziggourat (p. 74)

Lorebook II - Les mages rouges & Les rapières (p.182-183, p. 210-211, p.233)

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